J’étais invité ce mercredi 1er octobre 2008 sur les plateaux d’RTL (magazine « Rue de la Loi » de Fabrice Grosfilley) et de Télé Bruxelles.

L’occasion de revenir sur RTL sur deux sujets d’actualité : la crise financière qui secoue actuellement le monde avec des répercussions importantes pour la Belgique et la nécessité de refinancer Bruxelles structurellement à hauteur des besoins rencontrés. La Région bruxelloise ne dispose pas en effet de moyens suffisants pour remplir toutes ses missions compte tenu de sa situation sociale – qui est plus dramatique que dans les deux autres régions – et de son rôle de capitale de la Belgique et de l’Union européenne.
Au sujet du contexte économique, si le gouvernement a pris les bonnes mesures en investissant de l’argent dans Fortis et Dexia, une enquête devra déterminer les responsabilités et les raisons pour lesquelles nous en sommes arrivés à cette situation. Pour Ecolo, il est également important de mettre en place des instruments de régulation des marchés boursiers pour éviter de connaître pareille situation dans le futur. Ce système est choquant car il permis à quelques personnes de s’enrichir à bon compte sur le dos de l’Etat et des citoyens qui paient aujourd’hui l’addition. Cliquez ici pour voir l’émission.

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Le débat sur Télébruxelles était consacré à l’avenir de la Commission communautaire française (COCOF). J’ai pu débattre de ce sujet avec Françoise Schepmans, Benoît Cerexhe (CDH) et Françoise Dupuis (PS). Si cette institution est méconnue du grand public, elle remplit des missions essentielles pour les Bruxellois tout au long de leur vie. L’aide aux personnes handicapées, les écoles de devoir, la formation professionnelle, les services ambulatoires, le subventionnement des centres culturels et des infrastructures sportives n’en sont que quelques exemples.
Or, cette institution souffre actuellement d’un problème de financement. A la question de savoir s’il faut supprimer cette institution et transférer ses compétences vers un autre niveau de pouvoir, je réponds qu’il faut le faire si nous avons la certitude que les missions exercées actuellement par la COCOF seront mieux financées et que les spécificités bruxelloises seront prises en considération. Et ce dans l’intérêt de tous les bruxellois. Par ailleurs, il est important de ne pas attendre une réforme institutionnelle pour « améliorer Bruxelles ». Les responsables politiques doivent être capables de trouver le moyen de rassembler tous les acteurs compétents à Bruxelles en matière d’enseignement ou de culture, par exemple. Ce qui n’a encore jamais été le cas, sauf à l’initiative des secteurs associatifs culturels qui ont pris les devants et nous montrent l’exemple. Cliquez ici pour voir l’émission.

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