A l’occasion d’une réunion de travail rassemblant les responsables des bureaux étrangers de l’Office de Promotion et du Tourisme (OPT), en tant que Ministre-Président du Gouvernement francophone bruxellois (Cocof), en charge du Tourisme, j’ai dévoilé les résultats de l’étude qualitative – réalisée par l’Observatoire du Tourisme – sur le profil des touristes visitant Bruxelles. Il était utile que Bruxelles se dote de ses propres statistiques. C’est une première qui marque notre volonté de disposer d’un outil performant. Je souhaite que cette étude soit réactualisée tous les deux ans.

L’étude porte sur les différents types de touristes visitant Bruxelles : touristes en séjour de loisirs, l’excursionniste et l’homme d’affaires. Elle a touché les principaux marchés : la France, la Grande-Bretagne, l’Allemagne, les Pays –Bas, l’Espagne et la Belgique pour le secteur excursion. L’objectif est de pouvoir rédiger le passeport type des touristes de passage à Bruxelles (âge, hébergement, moyens de transport, activités) et ainsi mieux les cerner pour adapter les stratégies de développement pour le secteur.On y apprend notamment que le touriste français vient fréquemment à Bruxelles (une moyenne de 6 fois sur 5 ans) et qu’il y reste 4 jours. Après son arrivée, généralement en Thalys, il loge soit à l’hôtel soit chez des amis ou dans sa famille. Il aime particulièrement visiter les musées, suivre une visite guidée en ville et faire du shopping. De son côté, le touriste britannique vient à Bruxelles un peu moins souvent (une moyenne de 4 fois sur 5 ans) et loge principalement à l’hôtel. Ses activités sont la découverte des monuments et des visites de type gastronomique.
Le touriste espagnol, lui, vient en moyenne 2 fois tous les 5 ans, mais sa durée de séjour est la plus longue (4,5 jours).
On apprend aussi que le touriste allemand est le plus âgé, qu’il voyage souvent en groupe via un Tour Operator et qu’il est féru de brocante.

Je tiens par ailleurs à rappeler ma volonté de développer le créneau du tourisme durable. Pour les marchés limitrophes, on constate dans cette étude que les lignes directes du transport ferroviaire sont fortement utilisées. Et, une fois sur place, les déplacements se font principalement à pied ou en transport en commun. C’est l’avantage d’une métropole à taille humaine. A Bruxelles, les touristes pourront aussi trouvé des hôtels éco-labelisés. Faire de Bruxelles la capitale européenne du développement durable est une priorité. Nous travaillons d’ailleurs sur une série d’indicateurs du tourisme durable que nous présenterons très prochainement.