DSC_0014bCe matin, entouré par plusieurs de mes collègues, j’ai eu l’honneur, en tant que Ministre-Président du Gouvernement francophone bruxellois (Cocof),  d’accueillir et remercier les anciens et nouveaux membres du Conseil consultatif bruxellois.

Qu’ils fassent partie d’un pouvoir organisateur, d’une organisation représentative du personnel, qu’ils soient experts ou même utilisateurs, ils ont eu – pour les anciens – et ils auront – pour les nouveaux – certainement à cœur de jouer au sein de ce conseil un rôle essentiel. En effet, toutes les Bruxelloises et les tous les Bruxellois sont concernés par les matières dites d’aide aux personnes (soins à domicile, services ambulatoires, structures d’hébergement et à l’aide aux personnes handicapées).

Il m’arrive assez fréquemment de devoir expliquer à des amis étrangers – parfois même à des Belges – toutes les nuances et les subtilités du système institutionnel de notre pays et tout particulièrement de notre région. Ce n’est jamais une chose aisée. Quand je leur explique ma fonction de Ministre-Président du Collège de la Cocof, je ne vous cache pas que je lis parfois l’étonnement ou l’inquiétude dans le regard de mes interlocuteurs.
Alors, il n’y a qu’une façon de comprendre à quoi servent réellement nos institutions : en parlant de ce que font les hommes et les femmes qui y travaillent, au service des autres.

Cela devient alors beaucoup plus clair pour tout le monde. En effet, derrière chaque institution, chaque organisme, chaque asbl de la Cocof se trouvent des femmes et des hommes confrontés à des situations sociales particulières, à des soins à accorder, à des défis à relever pour se former ou s’intégrer, ou simplement un désir de vivre son handicap ou sa vieillesse de la façon la plus aisée possible. Et au sein de ces organismes, il y a aussi des femmes et des hommes qui travaillent quotidiennement au contact des réalités, heureuses ou non, que vivent les Bruxellois.

Il me semble important de rappeler les nombreux défis que cette institution relève : l’inclusion des personnes handicapées, la revalorisation de notre enseignement, la création de places dans nos établissements scolaires et de la petite enfance, la formation professionnelle, l’accueil des primo-arrivants, la lutte contre les discriminations et pour l’égalité des genres, etc.

Pour fonder leur action, les décideurs politiques ont la chance de pouvoir s’appuyer sur les organes de participation aussi vitaux que le Conseil consultatif de l’aide à la personne et de la santé. Votre rôle en son sein est donc capital. Vous serez invités à épauler les ministres et leurs administrations. En rendant vos avis, vous permettrez d’orienter notre action afin de la rendre plus juste et plus efficace au regard des réalités du terrain.

J’ai souhaité vivement remercier les anciens membres du conseil consultatif pour le travail accompli. Ces derniers mois, ils ont eu à s’exprimer dans une série de dossiers aussi significatifs que le plan d’action vers l’égalité hommes/femmes ou le décret infrastructures pour personnes handicapées, en passant par le programme d’éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle et bien d’autres.

Dans les mois à venir, et avec le programme de la future majorité, d’autres dossiers essentiels ne manqueront pas de venir sur la table de vos réunions. Je suis persuadé qu’avec les anciens membres du conseil toujours présents, les nouveaux conseillers mettront la même énergie pour rendre des avis que nous étudieront avec la plus grande attention dans l’intérêt des Bruxelloises et Bruxellois.