Si je ne remets pas en question la clef « 80-20 » (accords institutionnels de la Saint-Michel) appliquée dans la part du budget régional bruxellois attribué aux Commissions communautaires (Commission communautaire française (Cocof) et à la Commission communautaire flamande (VGC)), j’ai tenu à rappeler au Ministre Vanhengel que la Commission communautaire flamande bénéficierait d’une part moins importante si l’on se basait sur une clef de répartition tenant compte du nombre de Néerlandophones à Bruxelles. En effet, selon les derniers chiffres électoraux, 13,8% des bruxellois ont voté pour un parti néerlandophone.
En termes financiers, le différentiel entre ces 13,8% et les 20% octroyés actuellement représente, sur la période 1994-2005, plus de 76 millions d’euros en faveur de la Commission communautaire flamande sur les dotations générales et 7 millions d’euros sur les dotations ex-provinciales, toujours en faveur de la VGC sur la période 1997-2005. Soit un total 83,6 millions d’euros en 11 ans en faveur de la Commission communautaire flamande. Soit exactement l’inverse de ce que sous-entendait le Ministre Vanhengel.
J’ai donc invité Monsieur Vanhengel à sortir de ces dérives communautaires auxquelles il ne nous avait pas habitué et à travailler, avec tous les Ministres francophones et néerlandophones, à la réussite du pari bruxellois pour tous les Bruxellois.