J’ai le projet d’écrire un livre mettant en avant 175 Belges qui, par leur action, se sont inscrits de façon concrète à montrer qu’il est possible de faire autrement, qu’il est possible de faire des choix plus respectueux de l’homme et de son environnement. L’idée vient d’un livre (80 hommes pour changer le monde) écrit par deux jeunes français qui ont fait le tour du monde à la recherche de femmes et d’hommes résolument inscrits dans la dynamique du développement durable. Je suis convaincu que des femmes et des hommes comme ceux-là il y en a tout près de chez nous.

Le mouvement écologiste existe depuis plus de 25 ans. Je l’ai rejoint il y a près de 15 ans. Profondément convaincu par cette phrase de Nicolas Hulot qui dit que « l’écologie est une magnifique occasion, peut-être même l’ultime occasion, de redonner du sens au progrès », je suis aujourd’hui interpellé par le double constat suivant.

D’un côté, il y a eu ces dernières années un bond en avant extraordinaire dans la sensibilisation aux enjeux de l’écologie ou du développement durable. Personne ne conteste qu’il faille s’attaquer aux pollutions, aux inégalités sociales, au réchauffement climatique, aux grandes épidémies, aux conséquences de l’accumulation des déchets, aux problèmes pour la santé liés à certains choix économiques ou à certaines manipulations génétiques.

Et pourtant, d’un autre côté, nous devons aussi constater que nos sociétés ne sont toujours pas prêtes à répondre de façon structurelle à ces défis. La tâche paraît tellement énorme. Et puis, les réponses semblent souvent difficiles (on trouve toujours une bonne raison pour ne pas changer nos habitudes), controversées (faut-il vraiment sortir du nucléaire ?) voire inexistantes (la voiture, le climatiseur ou l’avion écologique doivent encore être inventés parmi des milliers d’autres nouveaux produits). Il y a aussi des préjugés persistants (l’écologie est une contrainte et un frein au développement économique, voire même social). Tout cela conduit très souvent au sentiment que la réponse viendra d’ailleurs ou plus tard et conduit à la réaction qui consiste à ne (presque) rien faire.

Ce double constat contradictoire est à la base de ce projet de livre. Bien sûr, ce livre ne réussira pas à répondre à toutes ces contradictions ni à apporter des réponses à toutes les questions que l’on se pose. Sa seule ambition est de montrer qu’il existe un peu partout des femmes et des hommes qui ont commencé à réagir de façon concrète. L’idée vient d’un livre publié récemment aux éditions JC Lattès « 80 hommes pour changer le monde ». Ce livre écrit par Sylvain DARNIL et Mathieu LE ROUX trace 80 histoires de femmes et d’hommes rencontrés aux quatre coins de la planète qui prouvent que les initiatives de développement durable ne sont pas des lubies de fanatiques ou d’utopistes naïfs mais des entreprises concrètes qui marchent.

Avec ETOPIA, nous avons décidé de nous lancer dans ce projet d’écrire le portrait de « 175 Belges (qui) ont commencé à sauver la planète ». Nous voulons ainsi montrer que des réponses existent et sont portées par des gens comme vous et moi, qui vivent tout près de chez nous. L’idée est d’incarner le développement durable dans des exemples de réussite, dans une somme d’innovations judicieuses pour la planète. Dans la foulée des deux jeunes auteurs français, l’objectif est de « montrer que si la route est longue, certains l’ont déjà entamée. Donnons à tous l’envie de les suivre. »

Le choix de 175 Belges est aussi un clin d’œil au 175è anniversaire de la Belgique. A l’heure où la question de l’avenir de la Belgique est posée avec inquiétude, nous voulons aussi montrer que notre avenir de Belge, quelle que soit notre langue ou notre origine, ne dépend pas seulement des réponses communautaires ou institutionnelles que l’on trouvera.

Aidez-moi à réaliser ce projet

Aidez-moi à entrer en contact avec les femmes ou les hommes qui, en Belgique, dans leur association, leur quartier, leur entreprise ou tout autre lieu, ont expérimenté, inventé et développé des solutions qui s’inscrivent dans le cadre du développement durable. C’est-à-dire « un développement qui répond au besoin du présent, à commencer par ceux des plus démunis, sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ». Ou encore au développement qui apporte la meilleure synthèse entre l’économie, le social et l’environnement, sans que cela se fasse au détriment de populations (de pays) plus pauvres ou sur le dos de nos enfants ou petits-enfants.

Pour me contacter : christos@doulkeridis.be ou 02/5049681 ou laissez-moi un message en cliquant sur le lien ci-dessous « réagir à l’article ».

Merci d’avance.